
Colibri
Eulampis jugularis / Orthorhyncus cristatus / Eulampis holosericeus

Le Colibri, le joyau volant des jardins tropicaux
Au Zoo de Guadeloupe, les visiteurs peuvent observer trois espèces de colibris, toutes libres dans le parc :
- Le Colibri huppé (Orthorhyncus cristatus)
- Le Colibri madère (Eulampis jugularis)
- Le Colibri falle-vert (Eulampis holosericeus)
Ces oiseaux minuscules ne sont pas en captivité. Ils évoluent dans la forêt tropicale qui entoure les sentiers. Au zoo, on les voit souvent dans les Heliconia et les fleurs de reines de Malaisie.
Le colibri est l’un des oiseaux les plus reconnaissables des Antilles. Son vol stationnaire, ses battements d’ailes ultra rapides et ses couleurs métalliques lui donnent une allure presque irréelle. Les mâles portent généralement des teintes plus brillantes, tandis que les femelles arborent des couleurs plus discrètes.
Selon les espèces, le statut UICN varie entre Préoccupation mineure (LC) et Quasi menacé (NT). Leur équilibre dépend de la conservation des zones fleuries et de la disponibilité en nectar.
Le colibri se nourrit de nectar, qu’il prélève grâce à son long bec et sa langue extensible. Il complète parfois son alimentation avec de petits insectes, surtout pour nourrir les jeunes. C’est un excellent pollinisateur : il transporte le pollen de fleurs en fleurs et contribue au maintien de nombreuses plantes tropicales.
Leur vol est impressionnant. Certains battent des ailes plus de 60 fois par seconde et peuvent voler en arrière. Leur cœur bat très vite, ce qui explique leur besoin constant d’énergie.














Quelques anecdotes

Un vol unique au monde
Le colibri est le seul oiseau capable de voler en arrière. Sa musculature d’ailes, très particulière, lui permet aussi de rester immobile dans les airs pour atteindre le nectar avec précision.

De minuscules territoires
Malgré leur taille très petite, les colibris défendent des micro-territoires autour des fleurs riches en nectar. Ils n’hésitent pas à chasser d’autres oiseaux, parfois beaucoup plus grands qu’eux, pour protéger leur zone de butin.
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