
CaÏman gris
Paleosuchus trigonatus

Le Caïman de Schneider, le “caïman gris” de Guyane
Le caïman de Schneider (Paleosuchus trigonatus), aussi appelé caïman à front lisse et caïman gris en Guyane, est un crocodilien d’Amérique du Sud. Il vit surtout dans les forêts tropicales humides, près des cours d’eau calmes, des criques et des zones marécageuses. Il peut aussi fréquenter de petits ruisseaux, parfois peu profonds.
Son gabarit est plus compact que celui des grands caïmans. Les adultes mesurent souvent autour de 1,2 à 1,8 m. Les plus grands mâles peuvent dépasser 2 m. Son corps paraît “blindé”. Sa peau porte de nombreuses plaques osseuses. Sa tête est triangulaire, avec un front plutôt lisse, sans “lunettes” entre les yeux.
L’espèce est classée Préoccupation mineure (LC) par l’UICN. Cela ne veut pas dire qu’elle n’a aucun défi. Comme beaucoup d’animaux de forêt, elle dépend de milieux naturels en bon état. La dégradation des zones humides et certaines pollutions locales peuvent impacter son habitat.
Le caïman de Schneider est surtout actif à la tombée du jour et la nuit. Il chasse à l’affût. Son régime est carnivore. Il consomme notamment des poissons, crustacés, amphibiens et autres petites proies aquatiques, selon ce que son environnement offre.
Au Zoo de Guadeloupe, tu peux observer Bamba, notre femelle caïman de Schneider dans son bassin au milieu des tortues de Floride. Sa présence permet de découvrir la diversité des reptiles et des espèces liées aux zones humides.
















Quelques anecdotes

Un “blindage” naturel
La peau du caïman de Schneider contient de nombreuses plaques osseuses (ostéodermes). Résultat : il est très bien protégé. Cette armure le rend aussi moins recherché pour le cuir, car la peau est difficile à travailler. Un détail qui a longtemps limité la pression liée à la peau dans certaines régions.

Un nid parfois… chauffé par les termites
La femelle pond dans un nid en monticule, composé de végétaux et de terre. Ces nids sont parfois construits près de termitières. L’activité des termites et la décomposition des végétaux contribuent à maintenir une température plus stable. L’incubation est longue, souvent au-delà de 100 jours. C’est l’une des plus longues durées chez les crocodiliens.
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